(carton:) DRUNKEN BEES
JOHN CONVERTINO: .. on l'écoute de dehors.
JOEY BURNS: Je peux ouvrir la porte.
JC: Descend la fenêtre.
Pas mal, les enceintes.
HOWE GELB: Ce ne sont pas des enceintes. C'est mon air conditionné.
Tu veux jeter un coup d'oeil sur mon air conditionné. Tu l'as déja
en film ? Tiens, regarde-moi ça. Voilà les bouches d'air,
et ce fil, là, il va au courant. Faut que tu jettes un coup d'oeil
dans le coffre maintenant.
HG: On met l'eau là dedans.
JC: C'est quoi ?
HG: ..et l'eau se balance, quand tu te prends un tournant, les hélices
poussent l'air dans les tuyaux...
JC: Boyaux.
HG: Ça marche pas trés bien.
tc: WELCOME TO THE WORLD OF GIANT SAND
HG: Tu vois ce môme, qui descendait la rue, splendide môme
sur son vélo, et toi tu filmais de ce côté, y a ce môme
qui arrive sur un vélo, avec son gros camion, et on te criait, Marianne,
retourne-toi, et tu commences à te retourner, si lentement, tu te
retournes si lentement... que le môme, il est passé juste derrière
toi et il a continué...
Photographe périphérique extraordinaire.
HG:
She's beautiful
In her self-tourment
She's truthful
Torturous with her deployments
She remains undefinable
She retains undeniably
Down and down in her psycho soul
Spiralling down out of control
She's only gone
Only gone
HG: Vous avez lu "Le Petit Prince" ?
SERGEANT: Non. Hum, ç'est rassurant de savoir que la fleur qu'il
aime n'est pas en danger.
tc: IN THE BARRIO (dans le barrio)
HOWE GELB
JOEY BURNS
JOHN CONVERTINO
BILL ELM
tc: HARVEY'S HOUSE OF MUSIC
(studio d'enregistrement de Harvey, en fait son salon)
JC: Le voilà..... le battement du coeur du gamin. C'est vraiment
le son.
JB: Vraiment. C'est incroyable !
MARIANNE: Joey, qu'est-ce qu'ils racontent ?
JB: Oh, toujours la même vieille...
Neil Young !! Ouaahh, cinq étoiles !
HARVEY MOLTZ: C'est seulement trois et demi de plus...
HG: On apprendra. On y arrivera bien dans quelques années.
HM: Vous auriez dû enregistrer plus de morceaux.
JB: "Le bonus, ce sont des albums comme l'album folk-poétique
de 1991 "Ramp"..". C'est le bonus. "Dans ses pires moments,
Gelb est un vorace ramasseur d'ordures qui ne peut pas ou ne veut pas façonner
ses bouts de trouvailles. Les rythmes s'auto-strangulent aprés quelques
répétitions, les paroles se volatilisent dans l'incohérence,
les choses beuzzent et bumpent et crashent comme autant d'abeilles ivres."
JC: C'est pas mal, elle est bonne celle-là.
HG: On peut peut-être...
JB: "Les choses beuzzent et bumpent et crashent comme autant d'abeilles
ivres."
HG: .. on peut peut-être mettre ça sur le prochain album, un
autocollant sur la pochette: "Rolling Stone a dit d'eux, ce sont des
Abeilles Ivres".
JB: Abeilles ivres.
HG:
Spiralling down out of control
She's good and gone
She was good and gone
Sitting here with my pile of denial
At the counter of intelligence
Feeling all the while
The prevalence
Holy smoke it ain't no joke
Spending time like i am going broke
Way too down her psycho soul
Spiralling inside out of control
I wanna be good, good and gone
I wanna be good, good and gone
I'm gonna be good and gone
....good and gone
JB: "Avec son dross..."... dross ?
HG: Dross, c'est quoi "dross" ?
JB: "..comme dans " Purge And Slouch", 21 notions enregistrées
qui n'ascensionnent que trop rarement l'échelle évolutionnaire
de la chan-création. ".
JC: Dis donc,vous auriez dû entendre ma mère et mon frêre
au téléphone, ils faisaient.. "On a lu la critique dans
Rolling Stone.....". Ils étaient vraiment désolés,
tristes.
JB: Vraiment ?
JC: Yep. Désolé de vous décevoir.
JB: Je crois bien que mes parents le seraient aussi.
JC: Et puis, mais au moins, enfin, ma mère, elle, a beaucoup aimé,
elle faisait, enfin, "C'est vraiment trés inventif".
HG: Je me souviens quand Rolling Stone a traité les Ramones de "mook
rock". Je me souviens de ce numéro.
HM: On se souviendra de celui-ci de la même manière.
HG: Je me souviens quand ils ont descendu Neil, quand son "On The Beach"
est sorti. Je me souviens de ce numéro. Parce qu'il avait fait un
solo de guitare à une note sur "(??) Blues" .
HG: Rolling Stone, le cutting edge.
JC: Yep, "politically correct". Ils nous ont descendu parce qu'il
n'y avait pas de vrais morceaux. Si seulement ils pouvaient se douter que,
dans cinq ans, c'est ça qui sera complètement hip, de ne pas
avoir de vrais morceaux.
HM: Ils cherchaient seulement un morceau entier.
HG: Et quand il l'a finalement trouvé, c'était trop long,
il chialait, c'était trop long.
HM: Il en a quand même trouvé un, dans "Elevator Music".
JC: Ça vient de là, l'étoile.
HM: Mettez-moi ça sur le dos.
HG: J'arrive pas vraiment à croire que ça ait de l'importance.
Peut-être avant, au 8 ou 10ème album.
JC: Dur travail ! La sueur ! Les longues journées !
JC: Yep, nouvocation.
HG: Nouvocation ? C'est comme la nouveau-cuisine ?
JC: Nouvocation.
tc: CHICAGO STORE
HG: Hollywood, Rainer.
RAINER: Qu'est-ce que tu deviens ? Hé, Hollywood, j'ai lu ton nom
dans les collines.
HG: Vieil elfe légendaire, depuis le café en sous-sol des
terres de Chicago. Que peux-tu nous apprendre aujourd'hui ?
R: Et bien, première leçon, ne jamais faire ça à
sa guitare. C'était une guitare trés propre sur elle avant
que quelqu'un l'enfonce.
HG: Rainer étais un abât-jour autrefois. Rainer est toujours
un abât-jour.
HG: ... un concert à Francfort le 24...
R: C'est un sacré plongeon...
HG: Non, on a la journée aprés Hamburg, et la journée
aprés Francfort, donc il y a trois jours entre, Hilderstaadt, Dortmund
and Kuln.
HG: Bonne idée quand c'est sorti, Rainer. Pourquoi mettre les cordes
en boucles quand on peut les laisser droites ?
RUDY: Eh papa, j'ai trouvé une autre sortie.
R: Droits...
HG: Remarquable gadget...
R: Allons voir.
RD: Je vais vous montrer.
R: Je ne crois pas qu'il y ait de nouvelle sortie.
RD: Ah oui ?
HG: C'est pas une valse ça, "a ni ouuu veaaaa..".
RD: Vous vous dites, y a pas de sortie ici ? Et bien vous vous plantez.
Suivez moi.
PAULA JEAN BROWN: Cet endroit... Hôtel Congress, c'est...
M: C'est ... chez nous.
PJB: C'est chez nous.
HG:
Spiralling down,
Inside out of control,
She's only gone
She's only gone
Good and gone
Good and gone
VICTORIA WILLIAMS: C'était en Europe, devant un public européen,
et je crois qu'ils n'avaient pas l'habitude de voir un vieil homme de 75
ans dans une boîte et ils viennent pour voir un concert de Giant Sand,
et je grimpe sur scène et je joue, et ils font, huuum, qui c'est
ça, et puis c'est au tour de Pappy de grimper sur scène, et
ils font, huuuuummmm, quiiiii c'est ça Et à la fin d'un morceau
avec Pappy, ils ont tous des yeux de gamins, et des sourires larges comme
ça, et puis le gang au grand complet arrive et on a vraiment passé
un bon moment.
PJB: Quand on est sur scène, c'est comme si on jouait un grand jeu
et le fait de jouer live, on ne sait jamais ce qui va se passer. Ce n'est
pas comme si on montait sur scène pour jouer un morceau du début
à la fin, comme on l'a répété. Non. On jouait
comme ça un peu déja, mais maintenant, c'est devenu une forme
d'art pour lui.
VW: Il aime bien quand on en sait pas ce qu'on fait, parce que c'est vraiment
ça, la condition humaine, non ?
HG:
I'm sitting here
At the counter of intelligence
In between some fucking Mayer
And the prevalence
And hanging all the while.
Holly smoke, it ain't no joke,
Spending time like I'm going broke,
Way on down...
SGT: Ah, on va mettre une grillage autour de la fleur. Elle est sauvée.
Je crois que ça ira pour vous.
HG: Gracias.
SGT: Mais ici, il vaudrait mieux avoir un cactus qu'une fleur.
HG: Fleur résiste à Graffiti.
HG: Eh Neil Diamond, tu fais brûler du pain ?
RICK GELB: Non, ça va.
HG: OK. C'est Neil Diamond.
BILL ELM: Ça va, ton fauteuil ?
HG: Oh oui, ce fauteuil, ce fauteuil... Tu sais, il est large comme une
place de première dans un avion, et il a cet angle de décollage...
BE: Tu t'es fais grimper en première ?
HG: Je peux pas toujours m'y mettre, il faut avoir des miles, il faut avoir
un autocollant, et la carte d'or.
OUT-OF-TOWNER(mec-pas-d'ici): Vous savez pas où..., eh les mecs,
vous savez pas où ça bouge dans le coin ?
R: Pardon ?
O-O-T: Je suis pas d'ici, je me demandais si vous saviez où ça
bougeais dans le coin ? Où ça se passait et tout, quoi ?
R: Ben, voyons, y a peut-être quelque chose qui bouge au centre ville,
c'est samedi soir, un truc du samedi soir.
O-O-T: Au centre ville ?
R: Ouhais, des gens qui se rassemblent, qui se baladent, quoi.
O-O-T: Où est-ce que je peux me trouver de la chatte... vous êtes
cool, non ?
R: On est tous flics, ou ex-flics.
RG: Patty au téléphone.
O-O-T: Aaahh aah. Je veux seulement savoir où ça ne craint
pas de se faire une virée
HG: Y faut vivre ici depuis au moins deux ans. Alors ils vous donnent une
carte verte.
O-O-T: Oh, j'ai pas besoin de carte verte... Vous voyez ce que je veux dire.
HG: Oh, c'est pas ce type de carte verte.
RG: Pain brûlé...
O-O-T: Où ça bouge, où sont les chattes ? Les meufs
? Oh, excusez-moi. Où sont les filles, où est ce que ça
s'active ?
HG: L.A.
O-O-T: Où ?
HG: Au bout de la route, Los Angeles. Suffit de reprendre l'autoroute.
O-O-T: Je viens juste de me taper 400 miles.
HG: Depuis où ?
O-O-T: Tu tiens pas à savoir.
HG: Du Texas. Du Texas ?
O-O-T: Non.
BE: D'Oklahoma ?
O-O-T: Essaie encore.
RG: De tôle ?
O-O-T: Non. Essaie encore.
BE: File-nous un indice.
RG: Du Colorado ?
O-O-T: De North Dakota.
RG: Ça fait 400 miles ?
O-O-T: Vous savez pas où on fait la fête,je veux juste savoir.
RG: Pourquoi tu vas pas dans un bar à filles ?
O-O-T: Où sont les bons temps ?
HG: Il faut que t'attendes qu'ils te trouvent.
O-O-T: Par là ?
HG: Yeah. C'est ça. Suis-les.
O-O-T: *** Yeah. *** FUCK !!!!
HG: Sympathique, le quartier. Sympathique.
HG:
Way too long in her psycho soul.
Down...
She wants to be good
Good and gone
I'm gonna get good
Good and gone
Get good and gone
Gonna get me... good and gone
She redefines good and gone
Good and gone
I remain good and gone
Redefine good and gone
HG: Alors, quand tu fais un A, il faut que tu sois plus fort que nous...
Et puis descends sur le G, tu fais la même chose.
Et puis F mineur.
Tire sur A à plat.
Tu peux même être perçant.
BE: Yeah.
HG: Je veux dire, aussi fort que tu peux.
BE: Yeah.
HG: De temps en temps, tu peux aussi ralentir, ça sonne bien, comme
tu viens de faire. Alors, si on va au A.....
HG: Pause.
CHRIS: C'est pas trop tôt.
tc: DRUNKEN BEES
tc: APPARITIONS
HOWE GELB, JOHN CONVERTINO, JOEY BURNS, BILL ELM, PAULA JEAN BROWN, MIKE
SEMPLE, VICTORIA WILLIAMS, RAINER, PATSY GELB, PANTHEA BEGAY, CHRIS MCKAY,
CLIFF, TASHA (Y MIA), RUDY, RICK GELB, HARVEY AND JESSICA MOLTZ, THE LITTLE
PRINCE, A GOOD SERGEANT, PAPPY, DRUNK OUT-OF-TOWNER, JEAN MICHEL DISSARD.
THANKS.
tc: PRODUIT/ENREGISTRE/MONTE/ETC... PAR MARIANNE DISSARD
tc: PRODUCTION DELEGUEE PAR BRAD SINGER
tc: CO-PRODUCTION PAR JEAN-MICHEL DISSARD
tc: 2EME CAMERA CHRIS WAGGANER
tc: BEAUCOUP GRACIAS
J-M, BRAD "ZI-ANGEL", KATE HYMAN, LODGE KERRIGAN, PATTY, GABE,
SOFIE ALBERTSEN, LES DISSARDS, MOLLI SIMON, JOHN STARR, DA PENNEBAKER, KAROLESIMONDOMINIQUELAURENCE,
PETER SILLEN, CC HENRY $. ROSENTHAL, LORENZO O'BRIEN, MARK "DOC' TUXON"
S., HARVEY MOTZ, ISABELLE COULET, THEA JEFF + J., DAVID SCOTT PENN, LOBA,
GREG SALE, AND MANY MANY OTHERS MORE OUT....
tc: ET
CONGRESS HOTEL, CASINO OF THE SUN, RAINBOW GUITAR, THE SCREENING ROOM, CHICAGO
STORE, DAVIS MOUNTAIN AF BASE, IMAGO, AMAZING BLACK SAND, HOMESTEAD RECORDS,
FRIENDS OF DEAN MARTIN, KXCI TUXON, KCRW LA, DETOUR FILMS, ACCESS TUXON,
PAN LEFT, MOXIE MUSIC, TERRAZAS VIDEO....... AND GIANT SAND.
tc: MONTAGE ENTREPRIS A ACCESS TUCSON
tc: UNE PRODUCTION REERACK/SAND FLEES
COPYRIGHT 1995 MARIANNE DISSARD
TOUTES MORSURES MUSICALES PAR GIANT SAND
MUSIQUES: AMAZING BLACK SAND
ADMINISTREE PAR BUG MUSIC
BMI
1994