A propos de Vivonzeureux!

VIVONZEUREUX!
(EN ATTENDANT LA MORT)

le fanzine hoptimiste lucide

INFORMATIONS EN BREF

25 mai 2005
Je veux retourner à  la maison
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"RAFFARIN IS NOT DEAD", MAIS TA GUEULE RECORDS FAIT SON DEUIL DU PREMIER MINISTRE (mai 2005)
(compilation) RAFFARIN IS NOT DEAD (Ta Gueule, 2005)

Décidément, il semble que les têtes d'affiche politiques de la droite inspirent notre ami Le Vieux Thorax depuis quelques temps !
L'an dernier, il nous avait réjouis avec "Le Sarkozy du disque", qui s'en prenait plus à l'industrie du disque qu'au nabot gominé de Neuilly d'ailleurs. Cette fois-ci, il accueille sur la première compilation publiée par son micro-label ultra-indépendant un paquet d'artistes amis (dont plusieurs figurent sur certaines des publications de Vivonzeureux! Records). Et cette compilation a un thème, qui est aussi la figure imposée à tous ceux qui y participent : utiliser un échantillon de la voix de Jean-Pierre Raffarin.

J'avoue que j'avais des craintes au moment d'écouter cette compilation. Déjà, je ne supporte pas la voix de Raffarin. Elle me hérisse la voix fluette, faussement mielleuse, de cet Iznogoud de troisième choix. Et je ne parle même pas du sens des paroles que cette voix est censée transporter ! Et puis, avec cette idée de samples de Raffarin, il y avait un risque que ça lasse sur la durée, surtout qu'on commence à avoir l'habitude de ces samples de voix : on prend un ou des bouts de phrase, on les répète, on les triture, on les met à l''envers, on les juxtapose, on leur fair dire l'inverse de ce qu'ils voulaient dire aux dépens du locuteur, on les rend rigolos...
Certes, la majorité des dix groupes procède effectivement comme ça ici, mais nos craintes étaient infondées, puisque la compile est très variée, divertissante et jamais lassante. En partie parce que les titres sont tous courts (moins de 3 minutes), mais surtout parce que les groupes, souvent avec les mêmes ingrédients de base, produisent des titres diversifiés et divertissants.

Dans le cousinage direct du Vieux Thorax (des samples à 100%, souvent d'origine sixties), on trouve Kid Chocolat, Giscard Le Survivant, Le Pierre Tornade Sound System et DJ Davduf. Assez paradoxalement, parmi tous ces bons titres c'est le presque débutant (musicalement) DJ Davduf qui nous a le plus accroché avec "L'ennemi public n° 1". Quant à Franky Froc, il se distingue en utilisant presque uniquement des samples de voix (de Jean-Pierre, donc), et c'est une réussite.
Parmi d'autres, cette compilation a le mérite de sortir de leur léthargie deux artistes rémois, Brodé Tango et Gamover, qui n'avaient pas donné de nouvelles depuis quelques temps. Brodé Tango garde un style unique, repérable dès la première note de guitare ou de basse de Dorian Feller, avec "50/50", un titre relativement électrique mais toujours décalé. Gamover reste fidèle à son dub samplé habituel, mais l'excellent "Jean-Pierre dans les étoiles" des Beaux Bizarres est encore presque plus gamoverien...
Quant aux Boum Bomo's, un groupe officiellement défunt qui ne respecte aucune règle, ils ont jeté le sampler à la poubelle pour faire une reprise punky en français de The Exploited (à qui le titre et la pochette de la compilation font référence), un peu dangereuse car si vous ne faites pas attention, vous risquez de vous retrouver debout sur la table le poing levé à hurler "Raffarin tu es un innocent" !

J'ai reçu cette compilation le jour où Jean-Pierre Raffarin s'est fait opéré de la vésicule biliaire (Il va bien, merci). Le disque sortira le 3 juin, date à laquelle, selon toute vraisemblance, nous aurons changé de Premier Ministre. Autant dire que cette compilation est une pilule de concentré de nostalgie pour un futur proche, où la voix de cet extra-terrestre de la politique nous rappellera ce debut de 21e siècle bizarre où un giscardo-pompidolien resté coincé dans les années 70 était le Premier Ministre d'un Président qui en son temps, mai 1968, fut lui-même un ministre de Pompidou. Mais pour l'heure, rien ne nous empêche de rire aux dépens de Jean-Pierre en nous trémoussant sur les 10 titres de "Raffarin is not dead" !

Toutes les infos sur "Raffarin is not dead" : www.citoyenlambda.net/raf/rind.php
Une soirée de lancement de la compilation a lieu le vendredi 3 juin à 21 h à Paris au Planète Mars, bar situé 21 rue Keller dans le 11e, métro Bastille) avec l'Opération Kangourou comme DJ.


Waterbomb : une rétrospective pour Biff, Bang, Pow ! (janvier 2004)
Biff, Bang, Pow ! : Waterbomb (Rev-Ola, 2003)

Après une période incertaine due à la faillite du label, le catalogue de Creation Records refait peu à peu surface, grâce notamment à Cherry Red, qui a entrepris une campagne de réédition des disques de Felt et de Momus. Rev-Ola, le label de réédition de Joe Foster, ex-filiale de Creation puis de Poptpones, et désormais associé à Cherry Red, a aussi entrepris de sortir une série de compilations-rétrospectives d'artistes du label d'Alan McGee. En attendant prochainement un Jasmine Minks, des disques de Jazz Butcher et de Slaughter Joe (soit Joe Foster lui-même) sont déjà sortis. Mais celui qui nous tient le plus à coeur, c'est bien entendu le "Waterbomb" de Biff, Bang, Pow !, le groupe d'Alan McGee, Dick Green, Dave Evans et Ken Popple, mais aussi de Joe Foster et Andrew Innes. Les 23 titres de cette compilation font la part belle à la première période du groupe (les 3 premiers albums, les singles et leurs faces B), et vous permettront de retrouver les grands "classiques" du groupe, tels "Love's going out of fashion" et "There must be a better life". On retrouve aussi les titres associés à leur conseiller spirituel, JC Brouchard, comme "Someone stole my wheels" et "The whole world's turning Brouchard !". On est d'ailleurs bien contents de retrouver dans le livret nombre de documents disponibles sur le site de Vivonzeureux!, comme la pochette de notre propre album consacré à JC Brouchard.


LA RADIO PRIMITIVE FETE SES 25 ANS (novembre 2003)
La Radio Primitive fête ses 25 ans !

Les 25 ans de La Radio Primitive, un événement à ne pas rater, avec des concerts gratuits les 2, 3 et 4 décembre, un grand concert le 5 décembre avec Yaka, Les Volfonis et Western Special, une bourse aux disques pendant la journée du 6 décembre, et un grand sound system pour la soirée du 6, avec de nombreux DJs de la Radio Primitive, présents et passés, dont votre serviteur, Pol Dodu.


LE N°6 DE VIVONZEUREUX! EST SORTI ! (janvier 2002)
Les Boum Bomo's : Réunion tupperwild

Voici l'éditorial de la 6ème édition imprimée de Vivonzeureux! :
Si vous lisez ce fanzine et qu'il suscite en vous ne serait-ce que la plus minuscule parcelle d'intérêt, je n'ai qu'un conseil à vous donner : n'attendez pas qu'une version imprimée de Vivonzeureux! paraisse pour la lire, et prenez si possible l'habitude de lire le fanzine sur le web.
En effet, plus de deux ans se sont écoulés depuis la parution du n° 5 de Vivonzeureux!, alors que des articles et des infos sont ajoutés sur le site internet (presque) contamment, même si j'ai un peu tendance à devenir fainéant. La preuve, j'ai de plus en plus de mal à prendre le temps de reprendre des articles que j'ai déjà tapés deux fois (en français et en anglais, car Vivonzeureux! est désormais en anglais sur le web) pour les mettre en page et les imprimer. Alors n'attendez pas le n° 7 (il n'y en aura peut-être jamais), et connectez-vous !
Quelles nouveautés pour ce numéro ? Tout d'abord, vous l'avez peut-être remarqué, un changement de slogan. Non, je ne renie pas la hip-pop optimiste, mais j'en avais marre qu'on confonde Vivonzeureux! avec un fanzine de hip-hop !
Aussi, ce fanzine, n'est plus en vente ! C'est une décision logique pour une structure qui fonctionne de toutes façons le plus en dehors possible de tout système commercial, c'est donc le troc qui prévaut désormais pour la distribution du fanzine : je préfère mille fois recevoir un autre fanzine, une compile maison ou un dessin de votre enfant contre ce fanzine, plutôt que de gratter quelques euros qui ne risquent pas de couvrir les dépenses que je ne cherche de toutes façons pas àcouvrir !
La rubrique Chienne de vie quotidienne, une des rares rubriques non musicales, est absente cette fois-ci. mais c'est reculer pour mieux sauter puisque je compte donner en 2002, si je ne suis pas trop fainéant, la priorité à quelques textes dont le principal sujet ne sera pas la musique...
Une des rares règles qui ont présidé à la création de ce fanzine, c'est que chaque numéro devait comporter un article sur Jonathan Richman. Eh bien, toutes les règles sont faites pour être brisées, et celle-ci aussi. Je ne renie pas plus Jonathan Richman que la hip-pop optimiste, et j'ai bien une idée d'article, mais si j'avais dû attendre de l'avoir écrit pour boucler ce numéro, il ne serait peut-être pas paru avant 2010 ! (et je ne voulais pas me contenter de relater le concert de Nantes en octobre 2000 avec à la même affiche Giant Sand et Jonathan Richman...) La preuve que je n'abandonne pas Jonathan Richman, c'est que je vous donne deux conseils. Un, de lire l'interview de Jonathan dans le numéro de janvier 2002 de Rock & Folk, sur 4 pages. Ce doit être la première qui parait en France depuis plus de dix ans... Deux, de vous précipiter sur son dernier album, "Her mystery not of high heels and high shadow", sorti il y a quelques semaines. Le son est bon, proche du son des concerts de ces dernières années avec Tom Larkins aux percussions, et surtout, après deux albums pas très gais plutôt d'ambiance divorce, celui-ci serait plutôt d'ambiance remariage, avec quelques excellentes chansons, comme "My love for her ain't sad", avec ses choeurs masculins qui semblent tout droit sortis de "Back in your life", la chanson-titre, "Tonight" ou "Couples must fight", deux très bons instrumentaux, une nouvelle version de "Give paris one more chance" et quatre chansons en espagnol pour couronner le tout.
Le précédent numéro de Vivonzeureux! était accompagné d'une compilation, "Excusez-moi, je me suis occupé un peu de tout" (qui est loin d'être épuisée, n'hésitez pas à me contacter !). Ceux qui figuraient dessus sont loin d'avoir chômé depuis. Les Jasmine Minks ont retrouvé le label d'Alan McGee (c'est Poptones, plus Creation) et ont sorti en juin 2001 leur cinquième album, "Popartglory", douze ans après le précédent. C'est de loin leur disque le plus abouti, qui montre que le groupe a gardé les oreilles grandes ouvertes pendant les années 90, car il conjugue leurs habituels points de références (les 60's et le punk) avec des sons et des rythmes des plus variés, pour une série de réussites comme "Soul children", "Midnight and I",, "3B48", "Red sky",... Le Vieux Thorax s'est fait remarquer un peu partout en 2000 avec son 6-titres "Seulement blessé", puis il a eu la bonne idée de sortir début 2001 le CD "A la recherche du gros rythme", qui reprenait une sélection des meilleures titres de ses cassettes épuisées (lire les chroniques ici). On l'a retrouvé ensuite sur une compilation d'une major associant artistes connus et moins connus, puis, cet automne, au sommaire d'Abus Dangereux, avec qui plus est un titre inédit sur le CD l'accompagnant. C'est indispensable et toujours disponible. Kara n'a pas sorti de nouveaux titres, mais elle en travaille actuellement certains, dans une formation qu'on verra peut-être en concert en 2002... Le nouvel album de Gamover est quasiment prêt. Il devrait s'appeler "Near dub experience", et on y trouvera une collaboration avec Brodé Tango. L'Incohérent, lui, mijote actuellement un CD live des Combinaisons. M. Wadel, de T.V.La.S.Un.Or., reste très actif, avec ce groupe, mais aussi au sein de L.W., qui vient de sortir un très bon maxi, "Grand ordinaire", et des Torso Twisters. Quant à M. Untel, on n'est pas certain qu'il soit de retour de sa tournée au Liban, et les Grandsgourous, eux, ne seraient pas en Australie, aux dernières nouvelles.
Si on navait pas, les Boum Bomo's et moi, quitté Reims dans des directions opposées dans l'année précédant la sortie de la compilation, ils auraient sans aucun doute figuré en bonne place sur la compilation. Mais ça ne s'est pas fait, tant pis. Mais vous pouvez quand même rattraper le coup en vous précipitant sur l'album que le groupe a sorti cette année, "Les Boum Bomos vous invitent à leur... réunion tupperwild". Entre leur première cassette, chroniquée il a quelques années dans Vivonzeureux! et rééditée depuis en CD ("1997-1997 : l'intégrale") et cet album, les Boum Bomos ont déménagé, donc, sont devenu un duo (l'organiste a quitté le groupe), et ont fait d'énormes progrès, tant au niveau du son, que de leur talent parodique et de leur propre talent de compositeurs ! Le résultat, c'est un album de 25 titres, auto-produit mais sur lequel nombre de labels seraient avisés de jeter une oreille, dont je ne me lasse pas. Mes préférés sont la reprise synthétique du "Beat on the Brat" des Ramones ("Du riz des pâtes"), la parodie de Miossec, "Tribute à zéro" (tellement réussie, qui rappelle tellement le premier album de Miossec qu'on est triste pour lui, au moment où sort "Brûle") et "N'importe quel jeu de mots en ska fera l'affaire". Mais il y a aussi les références télévisuelles ("Agent Scully", "Inspektor Derrick" et la reprise de la chanson de Brok et Schnock), de nombreux autres décalcages et décalages, des morceaux au titre hilarant, des originaux forts ("Le bugs de l'an 2000", "Les vieilles filles", "L'alcool de la rue"), et des dizaines de gags que je n'ai sûrement pas encore tous compris... Il y a même le site oueb des BBs en plus sur le CD ! Mais le site n'est pas en ligne, alors pour en savoir plus écrivez à boumbomos@yahoo.com ou à Eric Champmartin, Tour panoramique, Appartement 4631, 54320 Maxéville). (Ils n'ont pas de site, donc, mais il y a 6 mp3s en ligne à cette adresse : artists.mp3s.com/artists/101/les_boum_bomos.html)


REFUSONS LA DICTATURE DE LA JEUNESSE ! (juin 2001)
Reg Cooper : Beautiful day

"Refusons la dictature de la jeunesse !", c'est peut-être, mais sûrement pas, ce que pense Reg Cooper, un retraité de Nottingham, aveugle, qui vient à 72 ans de sortir son premier album aux accents country, sur le label Timeless Music. Car il n'y a pas que les disques dans la vie, et Reg Cooper n'a pas attendu tout ce temps pour vivre sa passion pour la musique : il a animé des émissions de radio pendant des années, joué en concert dans sa région, et il a même fait du scooter avec sa guitare en bandoulière !

Reg Cooper : mod un jour, mod toujours...


LES LOISIRS, MON VIEUX, C'EST SERIEUX ! (mai 2001)
Eileen Kinnear, conseillre municipale d'Harrow-on-the-hill (Royaume-Uni)

"Les loisirs, mon vieux, c'est sérieux !", c'est sous le signe de cette maxime attribuée à Johnny Hallyday (en 1981, époque insouciante où le gouvernement français comprenait un secrétariat d'état au temps libre...), que seront placées les deux soirées de passages de disques que vous proposent LE VIEUX THORAX et ses amis, dont votre serviteur, à Paris et à Reims les 31 mai et 9 juin prochains :

Jeudi 31 mai à 21 h à L'ORIENT EXPRESS, 12 rue Claude Tillier, 75012 PARIS
Le Vieux Thorax (une technique techno dans un esprit pop ; avec du gros beat)
Le Telstar Mouvement (far-out grooves, northern soul & psychedelic soul)
DJ Gamover (dub is my only light and salvation)
DJ Pol Dodu

Samedi 9 juin à 21 h à LA PALISSADE, 3 rue Marie-Clémence Fouriaux, 51100 REIMS
Le Vieux Thorax (gros rythme)
DJ Pol Dodu

DJ Gamover (dub is my only light and salvation)


M. WARD APPORTE DE BONNES NOUVELLES (août 2000)
M Ward

Comme carte de visite pour se faire connaître du monde de la musique, on fait pire! En effet, ce premier disque solo de Matt Ward nous arrive via le label de Howe Gelb, Ow Om (alors qu'on aurait pu parier, vu le nom du label et vues les précédentes parutions, des disques de Giant Sand et de Howe Gelb, que ce label n'existait que pour sortir les productions pléthoriques de son fondateur), tandis qu'en 1999, l'album de son groupe Rodriguez était en partie produit par rien moins que Jason Lytle, de Grandaddy. Et quand on connait l'estime mutuelle que se portent Howe Gelb et Jason Lytle, l'association de ces deux parrains n'en est que plus alléchante pour le fan de hip-pop optimiste.
Pourtant, et la pochette et le titre de "Duet for guitars #2" sont plutôt trompeurs. Le disque se présente dans un bel emballage cartonné brut, mais avec une photo noir et blanc quasiment gothique (un escalier inquiétant, un guéridon, des poutres), et avec ce titre, je m'attendais plutôt à un disque instrumental faisant avant tout la part belle aux guitares.
Elizabeth CottenEt bien pas du tout, évidemment! La musique de Matt Ward n'a rien à voir avec Siouxsie et les Banshees ou Nine Inch Pumpkins, et si le morceau titre qui ouvre l'album est bien un instrumental à la guitare qui rappelle un peu Elizabeth Cotten, il n'y a qu'un autre titre de ce genre sur les douze que compte ce court album d'à peine une demie-heure. Et en fait de duos, Matt Ward joue toutes les parties de guitares et les claviers, et il n'est accompagné de son producteur, Adam Selzer, que pour les quelques percussions et des parties de mandoline et de dulcimer. Non en fait, ce disque fait partie de ceux qu'on dirait enregistrés sous l'avant- porche des maisons en bois américaines : c'est un disque de chansons pop/folk, rural, dans la lignée du Howe Gelb solo d'Hisser, des meilleurs Sparklehorse (les calmes) et de Will Oldham. Mes chansons préférées sont les morceaux calmes, très lo-fi, marqués par la voix fragile, presque cassée de Matt Ward. Howe Gelb recommande particulièrement le poignant "Good news" (il a raison, bien sûr), mais "Beautiful car", "Who may be lazy", "It won"t happen twice" et "Song from Debbie's stairs", sont également très bien.
Les morceaux plus rapides et avec batterie, comme "Look me over", "Scene from #12" ou "He asked me to be a snake and live underground", pourraient être cousins de ceux d'un autre résident de Portland (puisque que c'est là que M. Ward semble s'être posé, après être passé par Chicago, Seattle et la Californie),Elliott Smith, tandis que le chant et les changements de rythme de "Fishing boat song" nous rappellent Grandaddy.
Cet album, que Howe Gelb a donc décidé de sortir en édition limitée sur un coup de coeur, est pour l'instant uniquement disponible via
le site de Giant Sand. mais la bonne nouvelle pour les européens, c'est que ce disque devrait sortir ici cet automne chez TV62/Les disques mange-tout, précédé ce mois-ci d'un maxi, "Scene from #12", qui contiendra trois nouvelles chansons.
Pour que notre bonheur soit parfait, il ne nous manque plus que l'annonce d'une tournée européenne de Matt Ward!

M. Ward
http://www.geocities.com/mwardmusic/, matthewstephen@hotmail.com
Duet for guitars #2, (Ow Om, album, 2000)
Scene from #12, (TV62, maxi, à paraître)
Rodriguez
Swing like a metronome (Devil in the woods, 1999)


MANIFESTE APC (août 2000)

La section musicale de la maison de création de mode A.P.C. vient de sortir "Manifeste", une compilation de ses productions qui comporte quatre inédits, dont une version indispensable de "That summer feeling", live à Paris et en solo par Jonathan Richman (disponible sur http://www.apc.fr/).
La volonté de la section musicale est de s'amuser en faisant des disques et en respectant les artistes et le public. Avec ça, vous vous doutez que la musique qu'elle soutient est très souvent de la hip-pop optimiste ! En sept ans,ils ont sorti une douzaine de disques, et espèrent pouvoir continuer à en sortir environ trois par an.
Sur l'album, on retrouve l'éclectisme du fondateur d'A.P.C. Jean Touitou, de la chanson orientale de Lili Boniche au dub souvent produit par Bill Laswell, avec, outre bien sûr Jonathan Richman, des découvertes pour moi comme Cy Levi (ambiance à la Feelings un petit peu), Mami Chan (très Comelade) et des plaisirs redécouvertes (la version dub de Mustapha par Solo et le dub de DXT). Probablement LA compilation hip-pop optimiste de l'année!


LE MEILLEUR D'EUX (août 2000)
Le meilleur de moi  Colonel Moutarde/Philippe Dumez

Vivonzeureux! a souvent évoqué "Plus jamais malade en auto", le fanzine de Philippe Dumez. Eh bien grande nouvelle, les textes autobiographiques qui émaillent le fanzine (présenté comme un journal intime) forment le scénario du "Meilleur de moi" une bande dessinée par Colonel Moutarde dont le premier tome, "Entrechats", vient de sortir chez l'éditeur de Spirou, Dupuis. C'est évidemment indispensable pour tous les fans de hip-pop optimiste! Vous pouvez vous faire une idée en visitant leur site (drôle et avec des inédits). A Reims, on peut se procurer la BD chez Bédérama, galerie de l'Etape.


JOHNNY DOWD (août 2000)
Johnny Dowd

Je n'ai évidemment pas les moyens de me payer au prix fort un grand nombre de tous les albums qui sortent tous les ans. Donc je fais les soldes, les magasins d'occases, et aussi, j'achète des compilations de label. Ca permet de se faire une idée des productions de plein de groupes à la fois pour pas trop cher, et ensuite on peut se décider pour acheter un album ou deux en particulier.
Pour le label allemand Glitterhouse, ils sont tellement prolifiques (2 à 3 nouveaux albums tous les mois, des Walkabouts à Rainer en passant par 16 Horsepower) que mon budget ne me permettrait même pas de ne m'intéresser qu'à leur catalogue (d'autant plus que leur label se double d'un service de vente par correspondance à tomber par terre, concrétisé par un copieux catalogue mensuel, à réclamer sur leur site : c'est en allemand, mais ça vaut le coup de retourner au collège pour ça...).
Heureusement, Glitterhouse sort des compilations de façon très régulières : des compiles hors commerce vendues seulement par correspondance (la série "Out of the blue") environ deux fois par an, des compiles de label traditionnelles au moins une fois par an (la dernière est double et s'appelle "Come fly with us") et une autre série de compiles, "Luxury liner", qui fait la part belle à des titres sortis sur divers labels obscures.
C'est grâce à toutes ces compilations que j'ai récemment fait connaissance avec la musique de Johnny Dowd, un patron d'une boite de déménagement qui a sorti son 1er album à 50 ans en 98 : j'ai d'abord remarqué "Pictures from life's other side" sur "Come fly with us", c'est le morceau-titre de son deuxième album,enragé et déjanté comme du Tom Waits période Rain Dogs, puis je suis tombé sur le cul à l'écoute de "First there was" sur une compile "Luxury liner" : c'est un titre du premier album, "Wrong side of Memphis",qui fait le pont entre Johnny Cash et le Will Oldham de Bonnie 'prince' Billy, avec un détour par Léonard Cohen.
Avec tout ça, je ne connais encore que deux titre de Johnny Dowd, mais je commence à faire des économies et je remédie aussitôt à cet état de fait!


THE FEELINGS (juin 2000)

J'ai eu du mal à retrouver la trace des Feelings ! Peu de temps après la publication de l'article que nous leur avons consacré il y a deux ans, leur label, Pop Secret, a annoncé la sortie d'un maxi de remixes, "Between friends", qu'on n'a jamais vu arrivé.
Puis visiblement le label a fait faillite (leur site web ne répond plus depuis des lustres et ils ne sortent plus rien), puis plus aucune nouvelle des
Feelings !
Mais je suis tenace, et à force de chercher via
Altavista, j'ai mis la main sur le site web des No-No's, l'un des nombreux groupes dans lequel joue Ralf Youtz, le leader des Feelings.
Un premier contact par mél avec les No-No's pendant l'été 1999 apporta plutôt une confirmation qu'une mauvaise nouvelle : les Feelings étaient bel et bien séparés, et "Between friends remixes" ne verrait jamais le jour...


Mais, au début de l'année, Ralf Youtz a pris la peine de redonner de ses nouvelles, pour annoncer
la sortie prochaine d'un album inédit des Feelings !
Le disque est sorti en mars sur le label indépendant américain
Coming in second (en français, ce seraient peut-être Les Disques Poulidor !). Il s'appelle ""Jammers" and Zac Love remixes The Feelings", et, comme son titre l'indique, il comprend deux parties : les 5 remixes signés Zac Love qui auraient dû sortir en tant que "Between friends" (pas indispensables à première écoute), plus cinq titres inédits, les derniers enregistrés par le groupe, qui ont été produits par Calvin Johnson, l'homme de K Records et du Dub Narcotic Sound System, et le collègue de Ralf Youtz au sein des Halo Benders. Le tout est accompagné de deux vidéos sur la piste multimédia du CD (qu'on ne peut lire que sur PC, je n'ai donc pas pu encore en profiter...) !!!
On peut se procurer le disque directement auprès de
Coming in second (http://www.cominginsecond.com/), qui propose aussi de télécharger au format MP3 un des titres inédits du disque (le très bon et très Devo punk "Friends rock'n'roll"), ainsi que des extraits de l'un des autres inédits ("Our love") et de "Daring starling", un remix de "Dearling darling".
Même si, comme je le disais plus haut, les remixes ne sont peut-être pas indispensables, cela ne doit pas vous empêcher de vous procurer ce CD (pas cher du tout qui plus est). En effet, les 5 inédits sont de très haute tenue (particulièrement "Friends rock'n'roll", "Our love" et "Misty says"), et on y retrouve tout ce qui nous a fait adoré les Feelings de leur vivant. Il n'est d'ailleurs pas interdit de partir sur internet en quête des deux premiers albums du groupe ("Especially for you" et "Dearling darling")...


PLUS JAMAIS MALADE EN AUTO (mars 2000)

Dans la précédente brève (ci-dessous), j'ai écrit que Philippe Dumez, l'unique rédacteur de Plus jamais malade en auto et de Weenbeat, devait être un bourreau de travail. Là, deux mois plus tard, je ne sais pas comment faire sans recourir à une formule qui pourrait paraître exagérée, puisque le n°6 de PJMEA vient déjà de sortir !
Comme d'habitude,j'ai lu ce numéro avec gourmandise, et j'y ai retrouvé de nombreux sujets se rapportant à la hip-pop optimiste : un petit texte sur le 1er album des Feelings, une présentation de Charles Douglas, dont je ne connaissais que deux titres, tous les deux très bien, notamment celui où il est question de Prince, une interview d'Amor Belhom Duo, dont on a déjà parlé ici, et une chronique de They might be giants. Les interviews de Jim White et Barbara Manning m'ont appris beaucoup de choses et sont très intéressantes, celle de Barbara Manning étant particulièrement poignante et sombre. Enfin, ce fanzine de 40 pages m'a fait découvrir Mark Mulcahy, ex Miracle Legion, et Sharko, et confirme l'intérêt qu'on doit porter à Hefner, ce groupe anglais qui a notamment repris "To hide a little thought" de Jonathan Richman.


PLUS JAMAIS MALADE EN AUTO n° 6 4 timbres (port compris) chez Philippe Dumez, 2 villa de la Croix Nivert, 75015 PARIS.
philippedumez@hotmail.com


WEENBEAT (février 2000)

Philippe Dumez, l'homme de Plus jamais malade en auto, doit être un bourreau de travail. En peu d'années, il a déjà publié 5 numéros de PJMEA, un hors-série spécial Chicago, et il vient cet automne de sortir coup sur coup deux numéros de 40 pages chacun de Weenbeat, l'autre fanzine dont il est l'unique rédacteur !
Vous l'aurez déjà compris, Weenbeat est un fanzine entièrement consacré à Ween, ce duo américain qui, au fil de ses albums variés (néo pop 60's, touche-à-tout multi-styles, country nashvillienne), travaille pas seulement le registre de la parodie, mais beaucoup plus sérieusement les différentes palettes du mauvais goût le plus profond.
Même pour ceux qui ne connaissent pas particulièrement le groupe, Weenbeat est d'une lecture passionnante : il y a bien sûr une interview de Ween et un compte-rendu de leur passage aux transmusicales de Rennes en 1998, mais aussi d'autres artistes qui racontent leur collaboration avec Ween (Kramer) ou qui parlent en fans du groupe (Bosco, Mendelson, Papas Fritas).
WEENBEAT 4 timbres (port compris) chez Philippe Dumez, 2 villa de la Croix Nivert, 75015 PARIS.
philippedumez@hotmail.com
Site officiel de Ween :
http://www.chocodog.com/ween/.


ETIENNE CHARRY (novembre 1999)

Etienne Charry : 36 erreurs

Souvent, quand les gens m'interrogent à propos la hip-pop optimiste, ils insinuent plus ou moins que la hip-pop optimiste ça n'existe pas, ou que c'est n'importe quoi, que c'est juste un truc que j'ai inventé et que j'y mets ce que je veux si ça me plait.
C'est vrai qu'étant le théoricien-fondateur de ce concept philosophico-musical (
que j'ai déjà tenté d'expliquer par le passé), je suis le seul habilité à en cerner les limites.
Ce n'est d'ailleurs pas toujours si évident que ça. Mais parfois, un disque arrive, et ça saute aux yeux et aux oreilles : il est 100% hip-pop optimiste !
C'est justement le cas avec "
36 erreurs", le premier album d'Etienne Charry depuis le formidable "Formidable" de Oui Oui il y a quelques années déjà. La pochette, le ton de la bio (qui commence par "Bonjour chers amis") et du petit mode d'emploi qui font la promo du disque, et surtout la musique et les paroles, tout colle, c'est de la hip-pop optimiste !, dans la lignée de Oui Oui, bien sûr, mais aussi dans un esprit très proche des premiers They Might Be Giants (pour le côté décalé, le son volontairement un peu bricolé et le grand nombre de titres), un des groupes qui m'ont aidé à cristalliser le concept.
Il y a (bien sûr) 36 titres sur le disque, dont certains sont tellement courts que ce sont presque des jingles, mais il ne faut pas se laisser abuser, il y a plein de très bonnes chansons sur ce disques (par exemple "Pendue au téléphone", "Lui","Je tue le temps",...), et il y a même aussi des très bonnes chansons très courtes mais complètement construites ("Le monde est grand", 59", avec la compagnie Grand Magasin). Comme le dit l'artiste, "Les chansons pourraient durer plus longtemps, mais j'aurais eu peur d'abuser de votre temps ainsi que de celui de l'ingénieur du son".
Tout en se démarquant de l'image easy-listening pop-kitsch du label,"36 erreurs" vient compléter avec bonheur le catalogue du label
Tricatel, que l'on remercie de nous avoir permis de renouer le contact avec Etienne Charry !

(PS : Etienne Charry vient d'entamer cet automne une tournée, et on me murmure à l'oreille que les concerts sont au moins aussi bons que le disque !)


THE GIST (novembre 1999)

The Gist : This is loveThe Gist : Love at first sightThe Gist : Embrace the herdThe Gist : Fool for a valentine

Stuart Moxham n'a pas de chance avec les rééditions CD : alors que la discographie complète de chacun de ses deux groupes (les Young Marble Giants et The Gist) tient sans aucun problème sur un seul CD, il aura fallu à chaque fois au moins deux tentatives pour aboutir à un résultat sensé !
Pour les
Young Marble Giants, il y avait eu une première édition CD chez Rough Trade de l'album "Colossal Youth" avec les 6 titres du "Testcard EP". Il avait fallu attendre quelques années une nouvelle réédition, cette fois-ci par Les Disques du Crépuscule, pour trouver aussi sur le CD les 3 titres du single "Final day" et "Ode to Booker T", un titre sorti sur une compilation de groupes de Cardiff. Il n'y a plus que l'enregistrement d'une Peel Session, sorti bien après la séparation du groupe sur un autre label, qui se retrouve orphelin (ainsi que la vidéo d'un concert du groupe à New-York !).
Pour
The Gist, ne nous plaignons pas trop quand même, car jusqu'à cette année, aucun enregistrement du groupe n'était plus disponible. C'est donc une très bonne initiative du label Rykodisc de rééditer "Embrace the herd",le seul album de The Gist, le groupe formé par Stuart Moxham dans la foulée de la séparation des Young Marble Giants. Certes, ce disque n'a rien à voir avec le chef d'oeuvre qu'est "Colossal youth", mais c'est un album plus que sympathique que les fans de YMg et de new wave ne peuvent se permettre d'ignorer.
Il y a effectivement quatre titres en plus sur l'édition CD par rapport au vinyl (une face B de 45 tours, une démo et deux inédits pas vraiment renversants), mais à moins que les bandes originales soient détruites ou perdues et que personne n'ait eu un disque à repiquer, je ne comprends comment on a pu imaginer éditer ce CD sans y inclure les cinq autres chansons publiées par The Gist pendant son existence : les deux faces du premier 45t ("This is love" est mon titre préféré du groupe, et il est tout à fait dans la lignée des Young Marble Giants), les deux faces du troisème et dernier 45t, le reggae poids plume "Fool for a valentine", et "Greener grass", un titre publié uniquement sur la compile cassette du NME "C81".

THE GIST :
This is love/Yanks (45t,
Rough Trade, 1981)
Love at first sight/Light aircraft (45t,
Rough Trade, 1981)
Embrace the herd (album,
Rough Trade, 1981)
Fool for a valentine/Fool for a version (45t,
Rough Trade, 1982 ?)
Embrace the herd (album,
Rykodisc, 1999)


BON SUICIDE, MESSIEURS (novembre 1999)

Le n° 5 de "Bon appétit, messieurs" vient de paraître. C'est un fanzine gratuit, à parution épisodique (le précédent, entièrement consacré à Einstürzende Neubauten, était sorti il y a un an).
Ce nouveau numéro est encore un spécial, qui propose 8 pages sur
SUICIDE. A la base, une interview de Suicide faite par Vincent Laufer en 1998 et publiée en partie dans Les Inrockuptibles, qui est ici publiée dans son intégralité, avec en prime une interview de Martin Rev de 1999 et une discographie commentée.
Une bonne occasion de revenir sur le parcours de
Suicide, au moment où les deux albums principaux du groupe, les deux premiers, sont à nouveau disponibles grâce aux rééditions du label Mute, avec des inédits en prime.
Le premier album avait déjà été réédité plusieurs fois, et a presque toujours été disponible depuis sa parution en 1977. Par contre, le second, sorti en 1980, était depuis longtemps introuvable, tout comme le chef d'oeuvre perdu du groupe, le maxi "
Dream baby dream" (1979), qu'on retrouve sur le CD (enfin!), et qui fait partie depuis longtemps, comme les deux albums, de nos classiques de la new wave.
Dernière bonne nouvelle pour tous ceux qui auraient du mal à se procurer le fanzine (en dépôt dans quelques lieux à Paris) : il est maintenant intégralement en ligne à l'adresse ci-dessous.
Bon appétit, messieurs. http://www.bonappetitmessieurs.com/. lmdp@club-internet.fr


UN COUPLE D'ENFER (juillet 1999)

Mark Linkous

Tom Waits collaborant avec Mark Linkous de Sparklehorse sur un morceau intitulé "Bloody hands" (tout un programme), c'est un mariage musical d'enfer que nous annonce le magazine Magnet. On devrait pouvoir écouter ce titre sur le prochain album de Sparklehorse.


ROCK'N'ROLL ARTITUDE (juin 1999)

Oui, je sais le titre de la manifestation fait un peu peur, mais après tout il s'agit d'un événement organisé par des étudiants d'écoles d'art du sud de la France. Et ce qui compte après tout, c'est que le programme soit alléchant. Jugez-en : concert d'Etienne Charry, ex de Oui Oui, qui vient de sortir un album bidouillé qui a l'air très intéressant; conférence de Pascal Comelade et Jacques Debout sur les rapports du majeur et du mineur en musique; concerts de poche de Dominique Grimaud (Vidéo-Aventures) en complément de son installation à base d'une vingtaine de projecteurs diapos; installation et concert des Dust Breeders utilisant des tourne-disques et des vinyls, sans parler du forum des fanzines et des labels incroyables et de la série d'interventions Rock'n'roll Artitude sur le net.

Rock'n'roll Artitude 2 / Godzina
Ecole d'art d'Avignon, 10 et 11 juillet 1999, entrée libre.
Pour tout renseignement : rnrartitude@caramail.com.


GAMOVER (mai 1999)

Plus de six mois après que sa sortie a été annoncée ici,l'album de Gamover est enfin
effectivement disponible. Entre-temps, le disque a perdu son titre, a changé de
pochette, mais a gagné trois titres en bonus.
Pour tout renseignement : gamover@infonie.fr.


KARA : la démo de Noël (avril 1999)

Kara Photo : Rod Caravanes

C'est moi qui l'ai appelée la démo de Noël, cette démo de Kara, parce que je l'ai reçue
en cadeau de Noël, justement, et qu'en conséquence, sur la pochette, Kara porte très
élégamment la barbe et la houppe du Père Noël !

Ca doit être la deuxième démo de Kara, qui compose depuis quelques temps des chansons
aux textes très personnels et pas vraiment gais, plein d'interrogations sur ces choses
essentielles que sont la vie et l'amour.

La nouveauté avec cette démo, c'est que l'habillage sonore de ces dix compositions
- enregistrées à l'origine avec seulement la basse et la voix de Kara - a été confié au
Vieux Thorax, qui a posé dessus sa guitare et ses échantillonnages sonores, avec des
ambiances qui vont d'un ska léger ("L'eau") à une drum'n'bass forcément intelligente ("Les casseroles").

Dans l'esprit, les chansons de ce "couple musical" sont proches de celles de Mirwais et
Juliette sur le premier album de Juliette et les Indépendants, ou d'Elli et Jacno au
moment de "Anne cherchait l'amour", et la voix de Kara évoque même parfois Alison
Statton à l'époque de Weekend.

L'équilibre entre la voix et l'instrumentation électronique n'est pas toujours facile
à trouver, mais quand Kara et Le Vieux Thorax y parviennent, comme c'est le cas
notamment avec "Les casseroles", "Le réveil" ou "Sauter en l'air", cela donne une
démo bien meilleure que nombre des disques que vous pouvez trouver chez votre
disquaire !

Kara : 1 place de l'Ecole, 75001 PARIS. vieuxthorax@minitel.net



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